"Si vous croyez qu'on a bullé en Champagne"
Vendredi 15h00, un départ un peu tardif nous conduit dans les embouteillages de l'A86, direction REIMS.
5 Triellois acharnés d'anciennes se lancent à l'assaut de la Champagne pour rejoindre les 10 autres véhicules de la sortie.
Nous sommes seulement 15, après 12 désistements (eh oui !), mais que de beautés à voir dans la montagne Champenoise sous un beau soleil. De village en village, de grands porches de belles demeures cachées de hauts murs nous font deviner la richesse de cette belle couleur aux bulles magiques.
Les caves de Mercier retracent une histoire mal connue qui nous ravis. Week-end idéal sur des routes nouvelles loin de nos chaumes que nous avons, malgré tout, plaisir à retrouver le dimanche soir après....une dernière coupe. Merci M'sieur.
Ce samedi matin, à 8h30, le soleil brillait sur le parking Foch, lieu de notre rendez‐vous.
Nous étions en droit de penser que cela était de bon augure pour le reste de la saison estivale puisque c'était la saint Médard, et vous connaissez le dicton : "s'il pleut à la saint Médard il pleut pendant 40 jours !".
Mais les dictons sont comme les promesses électorales, faites pour ceux qui y croient... Vous en jugerez par vous-même !
C'est donc une vingtaine de TARés, rejoints par une vingtaine de participants à la Course de côte de
Chanteloup du dimanche qui se retrouvèrent place Foch pour un café/ croissant précédant une belle balade à
travers le Vexin. Ce parcours nous conduisit jusqu’à Lyons la Forêt, où nous rejoignîmes de nombreux
participants à la course de Chanteloup. Des Anglais, des Belges... le plaisir de partager notre passion entre
Européens....
Arrivés à Lyons les participants rejoignaient la ligne de départ de la côte de Lyons la Forêt, fermée à la
circulation pour permettre aux belles autos regroupées ici de se dégourdir les bielles avant la course de côte de
Chanteloup du lendemain.
C'est toujours un plaisir de pourvoir lâcher les chevaux sur une route fermée sans risquer de croiser la
maréchaussée....
Cette aventure terminée les bolides venaient s'exposer au coeur du village, autour de cette exceptionnelle halle
couverte, pour le plus grand plaisir des badauds.
La municipalité de Lyons nous accueille, comme toujours, avec beaucoup de gentillesse, démontrant
qu'elle n'est pas autophobe, et par les temps qui courent cela réchauffe un peu les coeurs ...
Elle nous invite d'ailleurs à l'apéritif en nous offrant ce breuvage si cher à un certain chanoine...
Il ne reste plus qu'a attaquer les choses sérieuses et à rejoindre l'Hostellerie Saint Paul pour un excellent
déjeuner, précédé d'un apéritif (encore...) boire ou conduire il faut choisir! Nous, nous choisissons les deux !
Retour sur le Campanille d'Orgeval à l'aide d'un itinéraire concocté par notre ami Gilles.
Une journée très appréciée de tous, que nous espérons pouvoir renouveler l'année prochaine.
Le lendemain Dimanche 9 un bon nombre de TARés se retrouvaient pour assister à la course de côte de
Chanteloup. Un plateau d'une qualité exceptionnelle avec notamment de superbes Hispano et Delage.
Au risque de me répéter je pense que cette épreuve est certainement la plus belle de la région, pour ne pas dire plus.
Un grand merci à Gilles Bonvin et à toutes l'équipe du comité du centenaire de la course de côte de Chanteloup de nous associer, pour notre plus grand bonheur, à cette très belle manifestation.
8H35, Marie et moi allons arriver parmi les premiers, c’est sûr !
Eh ben non…ils sont tous tombés du lit ces TARés, ils attaquent le café et les croissants.
Heureusement grâce à Gilles nous ne sommes pas les derniers !
Grande diversité dans ce parc de plus de trente autos : de vrais anciennes, majoritairement anglaises, mais la France est bien représentée aussi, quelques Youngtimers, et bien sur cette grosse brute américaine au méchant V8…
A 9h pétantes le convoi se met en branle (bon, c’est une expression) sous un soleil encore bien timide.
Premiers kilomètres un peu laborieux, ils auraient pu régler tous ces feux tricolores rien que pour nous quand même !
A l’entrée de Maule, première erreur collective, allez hop demi‐tour pour pas mal d’entre nous.
Plus loin la traversée de Jumeauville se fait sans doute un peu vite et plusieurs équipages loupent la petite rue à gauche indiquée « ferme du Logis »…
Bon, ensuite les « petits trains » se font plus rares, on prend ses distances, selon la cavalerie disponible et l’envie d’envoyer ou pas.
Personnellement j’ai à plusieurs reprises cru m’être trompé d’itinéraire car pas grand monde devant !
Le soleil est maintenant bien présent, nous traversons de nombreux villages tout à fait charmants et puis l’auto marche bien, donc c’est la belle vie.
Au fait, je tiens à vous narrer ceci (non, ce n’est pas narrant) : avant Gaillon, grand rond‐point gazonné, je vois en plein milieu du rond‐point 2 anciennes salement abîmées, mais je n’ai pas identifié les autos comme appartenant au groupe TAR donc j’ai filé !!! (Hihi).
Ah, nous arrivons au Goulet, tout près du but de cette matinée : LE RESTO.
Incongru ce vieux passage à niveau dont le mode de fonctionnement normal est « fermé » et
qui s’ouvre lorsqu’un véhicule se présente (à la force des bras de la préposée, s’il vous plait). Je balance 3 ou 4 pièces jaunes au passage, il faut penser au service, quoi !
Il n’est que 11H15 et nous sommes presque tous là.
C’est quand même fiable une ancienne, personne n’est resté au bord de la route (et pourtant je le disais : beaucoup d’anglaises !).
Ce restaurant « Les Canisses » est super bien situé, en bordure de Seine, il a de l’allure avec sa grande terrasse et ses petites tables avec parasol.
Mais pas pour nous la terrasse, zut !
Bonne organisation des tables à l’intérieur et service plutôt rapide. L’ambiance est excellente, ça boit pas mal, ça rigole bien......
et ça parle fort, à tel point qu’arrivé au milieu du repas je me crois en discothèque, obligé de hurler pour parler avec mon voisin !
Holà, déjà 14 heures, obligés de piquer la cafetière au serveur pour accélérer et hop, en voiture.
Demi‐tour obligatoire tout près de la Seine mais personne ne met sa voiture à l’eau, le sens du gag se perd j’vous dis…
Sous un soleil maintenant bien présent, nous rejoignons Pacy sur Eure en moins d’une demi‐heure, nous voilà devant la fameuse « Gare du Chemin de Fer de l’Eure ».
Spectacle un peu triste que tout ce matériel ferroviaire abandonné là, mais je repère un convoi qui a l’air plutôt en bon état et je fais signe à tous de monter.
Mais un grand type sympa s’interpose et m’assure qu’il s’occupe de tout !
Bon…Donc nous voilà installés en seconde classe (les premières ont été prises d’assaut) dans des voitures des années 50, assis bien droit sur de bonnes vielles
banquettes de skaï, au confort correct ma foi. C’est parti pour un parcours d’environ 20 minutes, on ne risque pas l’accident à cette allure et le paysage défile
tranquillement. Nous n’avons droit hélas qu’à une motrice diesel, celle à vapeur n’est pas de sortie tous les dimanches. Qu’importe, c’est le dépaysement et la quiétude.
Ah, la gare d’arrivée est annoncée, le conducteur doit être « debout sur les freins » pour stopper in extremis son cheval de fer !
Quelques minutes pour se dégourdir les jambes et prendre la pose devant la bête puis nous voilà repartis en sens inverse (logique si on veut revenir à Pacy…).
Pas de déraillement ni panne à déplorer, nous récupérons donc nos chères autos pour rentrer tranquillement vers Triel par un parcours différent de l’aller mais tout aussi charmant.
Rien ne presse, il n’est guère plus de 15 heures et nous avons moins de 70 kms à faire.
Tiens, rien que de l’anglaise devant, 3 cabriolets, on se suit gentiment à distance. Puis la « petite grenouille » rouge (une Midget ?) dont le châssis se tord méchamment
dans chaque courbe ( !) disparaît de mon champs de vision (je n’ai pas dit qu’elle était « sortie »…) et nous pouvons rouler en trio à bonne allure derrière la jolie MGB de l’ami Alain.
Çà y’ est, nous sommes arrivés à Triel.
Quelques minutes encore ensemble sur le parking, le temps d’une canette et d’un rapide discours de notre président préféré.
Tout le monde semble très heureux de cette belle sortie.
Tout au long du parcours nos amis de Clic Triel nous ont mitraillés, comme l'année dernière....
Avec leur talent nous sommes certains que cette belle sortie fera l'objet d'une quirielle de très jolies photos, qui feront, je l'espère, l'objet d'un album souvenir ....